NOGENT SUR OISE

Entre confort, pérennité et fonctionnalité, les problématiques de l’Unité Educative d’Hébergement Collectif de Nogent-sur-Oise sont multiples. La présence d’une maison de ville existante, d’un terrain extérieur conséquent et les problématiques d’agencement et d’accès, font de ce projet un ensemble architectural complexe. Il s’agit d’ajouter une extension à la maison déjà présente, profitant à la fois d’une vue sur rue et d’une vue sur le jardin, tout en respectant l’existant.

Le matériau choisi pour la construction, la pierre massive naturelle, a de nombreuses qualités tant du point de vue de sa pérennité que de son empreinte carbone, mais aussi car il s’agit d’un matériau qui crée des emplois localement et met en avant un savoir-faire d’artisanat. Son coût n’est pas plus élevé qu’une construction en béton et bardage, et sa qualité environnementale ainsi que sa longévité sont indéniables. La malléabilité de ce matériaux sert ici à le tailler de façon à faire entrer le plus possible de lumière dans les pièces, coupant la pierre en biais autour des fenêtres.

L’extension du bâtiment est construite de façon à suivre la courbe du soleil pour profiter d’un maximum d’exposition à la lumière naturelle. Le bien-être est au cœur de la problématique, et le flux naturel de circulation provoqué par la forme du bâtiment y est pour beaucoup.
Les bureaux des éducateurs, du directeur, des surveillants, ainsi que le secrétariat et autres parties administratives sont éparpillés parmi les salles de vie des élèves : les chambres, les salles de cours, d’activités communes… Cette répartition a pour but de créer une surveillance invisible ainsi qu’un flux naturel parmi les résidents.

Ajoutés à la maison existante sont un accès pour personnes handicapées, une entrée en plus, un garage intégré au bâtiment, et une organisation des pièces nouvelle et efficace. La répartition des salles se fait de façon naturelle, avec les chambres des résidents donnant sur le jardin, la partie administrative prenant place dans la maison existante et les salles de cours et d’activités étant aménagées au rez-de-chaussée.

Le but était de conserver au maximum les points positifs de l’existant tout en y ajoutant une extension fonctionnelle, longue-durée et provoquant un sentiment de bien-être autant chez les résidents que chez les employés y travaillant.